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Quand la terre est chauffée par le soleil, elle restitue en direction de l'atmosphère une partie des rayons qu’elle reçoit. Une partie de ces rayons est retenue par les gaz à effet de serre (dioxyde de carbone, méthane, etc.) et renvoyée vers la Terre sous forme de rayonnement infrarouge. Ces rayons infrarouges contribuent à réchauffer la Terre. Ce phénomène existe depuis la formation même de notre atmosphère.
Le climat varie lui aussi naturellement depuis la formation de la Terre. Mais aujourd'hui, la vitesse de ces changements s'accélère. Par son activité, l’Homme a déréglé ce phénomène naturel en produisant davantage de gaz à effet de serre. La combustion de pétrole et de gaz, la déforestation, l’agriculture intensive, etc. sont les effets directs de la révolution industrielle. Les gaz s’accumulent dans l’atmosphère à un niveau bien supérieur au niveau naturel. Les gaz concernés sont principalement le dioxyde de carbone (il est présent en quantité 1,5 fois plus importante qu’au XIXe siècle) et le méthane.
L’augmentation des gaz à effet de serre entraîne :
En matière de changement climatique, il existe de fortes disparités régionales, mais la tendance est au réchauffement comme le montre la carte ci-dessous. La NASA et la NOAA ont conclu après études que 2016 a été l’année la plus chaude sur la planète depuis le début des relevés de températures en 1880.
Source : Serge Planton, Meteo France, extrait du rapport du GIEC 2015
On ne parle pas de changement climatique sans parler d’El Niño. En effet, El Niño est un phénomène océanique et atmosphérique qui affecte le climat mondial – tempêtes tropicales, pluviométrie – et dont l’effet peut s’ajouter à celui du changement climatique. En revanche, il n’y a pas actuellement de consensus sur la question de l’impact du changement climatique sur ce phénomène. Ce phénomène naturel cyclique, qui revient tous les trois à sept ans, réchauffe fortement les eaux du Pacifique équatorial, le long des côtes de l’Equateur et du Pérou, et inverse les alizés du Pacifique. Il entraîne d’importants bouleversements météorologiques à l’échelle mondiale.
Mais El Niño n’explique pas tout. Le précédent record de chaleur de 2014, année exempte d’El Niño, en est la preuve.